dimanche 30 novembre 2008

Quand Décembre revient...

Depuis quelques années, j’ai un peu décroché de Noël. L’idée de cette fête au seul sens mercantile me donne maintenant l’envie d’aller y trouver un autre sens ailleurs. Je me sauve vers des cieux où il fait bon kayaker et oublier la neige. Disons quand même, pour être totalement franche, que je continue d’installer à l’extérieur, autour de ma porte, quelques petites lumières colorées et des branches de sapin artificiel. Je fredonne quelques Jingle bells jazzy en écho à Ella. Dans quelques semaines, nous ferons nos valises, kayaks et tente compris. La route s’étirera… Au bout du chemin, l’océan.

mercredi 26 novembre 2008

Petit matin

Quand le réveil se fait au son des moteurs des tracteurs qui valsent dans les entrées des voisins, je me doute bien que le paysage a changé durant la nuit. La neige a profité de mon sommeil pour venir s’étendre de tout son long sur mon jardin.

samedi 22 novembre 2008

Un peu de lest

Je refais surface doucement, après quelques jours vécus au ralenti. Pas le choix, quand la machine ne veut plus avancer faute d’énergie dans le moteur. Recharger ma batterie exige de ma part de laisser couler un peu de baguage, donner du lest. Alléger mon bateau et parfois même me laisser encorder. Et ça, c’est dur pour l’orgueil de fille qui pagaie.

dimanche 16 novembre 2008

La tête en givre.2

Deuxième journée avec l’impression d’être ballottée par d’incessantes vagues croisées ou encore prise au piège dans un clapotis entre deux marées. La seule façon de s’en sortir, rester calme et continuer de pagayer sans trop forcer, sans s’épuiser mais, en gardant le cap.


vendredi 14 novembre 2008

La tête en givre

Journée de pause obligée. Minimum de mouvements qui se font au ralenti. Les mots s’articulent et s’énoncent lentement, chuchotés. Les yeux mi-clos, la musique en sourdine…

jeudi 13 novembre 2008

Trois ptits tours...


Voici un habitué. Sitôt les peanuts distribuées, il arrive à grands cris.

mercredi 12 novembre 2008

Poésie matinale

Des flocons voltigent, je ne peux m’empêcher de trouver ça beau. Le décor se fige progressivement. C’est l’accalmie, la nature retient son souffle. Ce matin, une très rare Pie grièche faisait fuir toutes les mésanges et chardonnerets installés aux mangeoires. Si l’hiver c’était ça. Des regards à la fenêtre. Des flocons poétiques, calmes, tourbillonnant légèrement. Si l’hiver pouvait cette année, se retenir de nous déverser ses mètres de neige, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. J’aimerais presque ça.

dimanche 9 novembre 2008

Castor bricoleur

Nous avons entrepris un nouveau cycle de rénovation. C’est le prix à payer pour habiter une maison avec une vieille âme. Il semble qu’il y aura toujours un coin de la chaumière qui aura besoin d’être rafistolé ou entièrement retapé. 85 ans bien établis, ça laisse des marques pas seulement sur la façade, dans le cœur aussi et les fondations.

vendredi 7 novembre 2008

Amaryllis

Est-ce qu’une bonne action, pour être méritante doit être accompagnée d’un sacrifice? Voilà ce que je me demande en regardant la boîte cartonnée, remplie des promesses de ce bulbe d’amaryllis acheté à la société Huntington du Québec. Celui de l’an dernier m’a offert par ses deux longues et grasses tiges, une dizaine d’énormes fleurs orangées, une magnifique explosion chaleureuse, petit réconfort au coeur de l’hiver toujours trop long.

Je fais le bien, en appuyant cette association à la recherche d’un traitement qui puisse, un jour, enrayer ce trouble héréditaire du cerveau affectant l’esprit et le corps, tout en me faisant du bien. (Est-ce que l’un annule l’autre?)

dimanche 2 novembre 2008

À vos tuques!

Vous savez ce qu’on dit. Une fois que la montagne s’est parée de ses blancs atours, comptez un mois et l’hiver se sera définitivement installé, blanchissant nos parterres. Préparez vos bonnets et foulards, aérez les doudounes de plumes. Avant d’êtres ensevelis, il faudra dénicher les pelles qu’on avait cachées en espérant, vainement, ne plus jamais avoir à s’en servir.

Le Mont Valin a revêtu son long manteau blanc, inutile de continuer à nier. Reste à cultiver l’espoir que les vacances des fêtes nous offrent. Une parenthèse. La possibilité d’échapper, un tout petit peu au froid. J’ai dans la tête, non pas un sapin, mais un palmier, une barrière de corail, du sable fin, la mer bleue et mon chum dans son kayak.