dimanche 24 mai 2009

Mariano, le magnifique.


J’aime le baseball. Comme tous les grands amours, ça ne s’explique pas. Il ne s’agit pas d’une passion, mais plutôt de bonheur qui se laisse déguster au fil des très longues parties, un bonheur qui s’exprime lentement et se savoure manche après manche, coups sûrs après coups sûrs. Le baseball, c’est l’été. Le bruit de la balle claquée par un joueur (oui, oui, ils sont trop payés, mais, tous les sportifs de haut niveau le sont, c’est du business.) et la foule qui s’excite. C’est un circuit, c’est un double jeu, c’est un coup sûr. La saison débute en avril, après un hiver de privation, je retrouve mon équipe de Toronto, ses joueurs, les vétérans, le «doc» Halladays, Wells, Rios et les nouveaux, les rookies : Richmond, Cecil, Ray, ceux qui ont tout à prouver.

Au fil des années, le plaisir et l’intérêt continuent de croître car, pas une partie n’est identique. Je découvre encore de nouveaux jeux, ainsi que les mots si particuliers qu’on leur attribue (en anglais grâce à Roger’s Sports Net), des règlements qui ne s’appliquent que dans de rares situations, de nouvelles statistiques. C’est fou ce que ce sport peut générer de calculs et d’analyses.

Le baseball, c’est l’été. Je suis enfant et mon père sort sa radio à batterie. On est au chalet, au bord du lac, la moiteur du temps me calme, m’enveloppe, m’apaise. Le son griche. Jacques Doucet décrit la lente progression du match. Mon père tire une bouffée de sa sempiternelle cigarette en regardant les étoiles. C’est l’été. Andre Dawson vient de claquer un circuit.

-Ici, Mariano Rivera qui préserve une victoire des Yankees au Rogers Stadium, match auquel j’assistais, le 14 mai dernier. Je suis Blue Jays dans l’âme, Red Sox de cœur et Yankees quand il le faut!

4 commentaires:

Dario Larouche a dit…

ouf... à chacun ses goûts! Je retourne me plonger dans mon Guitry! lol

Nath a dit…

Cher Dario,
Tous ces types en pyjamas qui courent, ça ne t'inspire rien?

Dario Larouche a dit…

Dormir! lol

Mijo a dit…

Un sport qui nous est inconnu de l'autre côté de l'océan mais je comprends ce sentiment. Je suis capable de m'enflammer pour de l'athlétisme et je ne peux pas me l'expliquer ni l'expliquer mais j'aime ça.
Le plus drôle c'est que j'ai contaminé mon entourage...