Parfois, on est au bon endroit au bon moment. Alors que je reviens dîner à la maison, je lève les yeux au ciel, à travers le pare brise de la voiture. Ce que je vois est quasi mythique du moins très rare. Le roi des oiseaux plane au dessus du Bassin, quelques corneilles tentent de lui faire un mauvais parti, le Pygargue demeure imperturbable, glisse dans le bleu de l’air, disparait. Merci la vie!
On ne choisit pas le jour où ils viennent nous visiter. À cause d'eux, on a comme une boule dans la gorge, le dos courbé, les pieds qui traînent, une petite larme qu'on retient.