jeudi 29 mai 2008

Heureux qui comme Ulysse...


En direction de la Baie, nous roulions depuis peu quand N a aperçu à travers le toit ouvrant, une petite bête qui gigotait sous les kayaks. On se souvient alors avoir entendu un petit couinement, au moment où on avait déplacé mon kayak pour le grimper sur la voiture. N arrête donc le moteur et tente de chasser l’intrus, rien n’y fait, le petit se ronge d’inquiétude. On reprend la route, certains que le vent aura raison du petit être rayé, snif… Nous avons glissé sur l’eau pendant une petite heure. Je me rappelle qu’il faisait très beau ce jour d’avril, des amas de glace se détachaient des berges et flottaient tout autour de nous. Nous nous sommes arrêtés pour dîner dans une charmante petite anse. Dans notre dos s’élevait une belle falaise plutôt inhospitalière. Tiens, un petit suisse s’amuse près de nous, il vient nous voir, cabotine, grimpe dans les alentours, se cache, puis, après quelque temps réapparaît, saute sur une roche, une autre et hop! rembarque dans le kayak. C’est notre passager clandestin! Caché sous le siège du kayak, le tamia a navigué bien malgré lui. N bloque le dessous du siège, il faut éviter qu’Ulysse (son nom coulait de source) ne ressorte et abandonne le navire. On doit le ramener chez lui. De retour à la maison, nous avons libéré le passager clandestin qui a rapidement regagné son terrier. Ulysse, après une pareille odyssée, semblait bien heureux de fouler à nouveau le sol de sa patrie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oh!!! C'est beau!!!