Demain l'hiver!

Je la chante toujours la veille de ma fête .  Que voulez-vous, il faut bien trouver des moyens pour se réconforter.

Cadeau générationnel

 Dans sa carte, J m'écrit: Un cadeau de «passage» générationnel.  «J'avais reçu ces objets de mon amie ... qui les avait reçus de sa grand-mère décédée à 95 ans...»  

J'ai dans une armoire, une assiette aux motifs de pieds d'alouette que ma mère avait conservé des rares souvenirs obtenus après le décès de ma grand-mère.  Les gens, les objets se croisent et reviennent nous visiter par d'étranges détours.  Un gros Merci J. pour ces gestes qui touchent et émeuvent.

Pieds nus dans ... la neige

Il y a cette mode qui consiste à faire son jogging pieds nus.  Un adepte, chaussures sous les bras,  rencontré aujourd'hui, laissait ses empreintes sur le tapis neigeux.

Surprise matinale

Elle s'est amenée silencieusement.  Au petit matin, la première neige.  Blancheur duveteuse, généreuse.  Une nouvelle saison s'installe.  On est bien au chaud à regarder les flocons qui fondent sur la fourrure épaisse des chats.

J'ai les blues

Et des allergies qui n'en finissent plus.

Compensation

Dure semaine où j'ai vu sous mes yeux des travailleurs assassiner à coups de tronçonneuse un arbre que j'avais planté il y a plus de quinze ans et qui m'émerveillais un peu plus à mesure qu'il gagnait en maturité.  Fauché par des obligations d'égouts municipaux, mon magnifique pommettier est disparu, je l'ai pleuré comme s'il avait été un ami cher.  Patte Tendre, pour me réconforter m'a présenté sa nouvelle progéniture.  Pâtisson et Paillasson.  Comment fait-elle pour faire des bébés qui lui ressemblent si peu?

23 ans, aujourd'hui!

Je suis très étonnée de cueillir des framboises aujourd'hui, dans mon jardin. Elles font un bien beau cadeau d'anniversaire.

Leçon

À mon grand étonnement, j'ai appris qu'à force de chercher de l'eau dans le désert, on peut finir par en trouver.

Pomme de reinette ou pomme d'api

C'est une année faste puis je récolte pas deux mais bien trois variétés de pommettes dont celle-ci qui ressemble à des canneberges.  Elles sont très riches en pectine et font une gelée qui fige rapidement.  La maison embaûme de parfums acidulés.  Cette semaine, j'ai regardé les couleurs des chardonnerets se flétrir celles des pommes m'ont beaucoup réconfortée.

Maillot à pois

Bonne journée pour faire grandir l'estime de soi.  En randonnée, il arrive souvent que l'on challenge des cyclistes inconnus.  Hé bien aujourd'hui, il y en a un qui se souviendra avoir été «clanché» dans une côte par une fille!  Il me voyait venir et tentait de conserver son avance, mais j'ai attaqué la côte avec force, soit avec une vitesse de plus de 41 kilomètres heures et bien que le cycliste aux gros mollets ait tenté de me déstabiliser en me questionnant au passage, je lui ai répondu et j'ai filé à toute vitesse, le clouant sur place.  Et hop, Nath a terminé le chemin des Bâtisseurs en triomphant.

Parfum d'automne

Ce premier jour d'automne nous a amené mouiller nos kayaks à l'Anse Saint-Jean.  L'absence de vent permettait aux effluves automnales des sapins et des cèdres de rebondir à la surface de l'onde et  de venir ainsi parfumer notre route. 

Dans le bleu du ciel

Mon frère A. m'a fait parvenir cette photo prise hier dans le ciel de La Baie dans l'espoir que je puisse l'identifier.  Ce ne fut pas facile, car le plumage de la Buse à queue rousse varie énormément d'un individu à l'autre.  Évidemment, le premier réflexe c'est de feuilleter le fameux guide Peterson mais dans ce cas-ci, c'est le guide de Donald et Lilllian Stokes qui a permis de trancher.  Ici, notre individu est un immature de forme claire.

200 km de courage

Pour les cyclistes, c'est  un parcours extrêmement difficile.  Pour les spectateurs, c'est du bonbon! Il est agréable de se déplacer un peu partout sur le parcours et de voir l'évolution de la course selon le nombre de passages effectués et la stratégie des coureurs.   Le gabarit des athlètes m'a étonné.  Habitué de les voir à la télé lors du tour de France, on ne se rend pas compte qu'ils sont si petits.  Ils ressemblent tous à des adolescents.

Formidable!

 Une journée exceptionnelle à Québec pour le Grand Prix Cycliste.  J'ai vu de très près, le très jeune Edvald Boasson Hagen qui avait tant impressionné au tour de France.  J'ai aussi vu Samuel Sanchez, notre Ryder Hesjedal et le légendaire bras droit de Lance Armstrong, l'américain Levi Leipheimer, le petit Pierre Roland, devenu grand après sa victoire de l'Alpe d'Huez  mais surtout, j'ai vu Philippe Gilbert remporter la victoire suivi par un Robert Gesink qui se donnait à fond pour doubler le belge sur la Grande Allée mais sans y réussir.

Méditation

Dites-moi donc: comment fait-on pour devenir Bouddha?

Calme plat

On attend Irene.  Viendra-t-elle? 

Point de vue

Alors que je m'extasiais en parlant du beau temps et de la chaleur humide de la semaine, des collègues de travail me disaient avoir hâte que l'été finisse et qu'arrivent enfin le temps frais et l'hiver.   Moi qui espère naïvement que le réchauffement de la planète finira par faire pousser des palmiers dans ma cour, je me rends compte que ça ne plairait pas à tous.

Retour au travail

Ça fini toujours par arriver.  La fin des vacances.  La fin de cette parenthèse de temps marquée par nos aventures.  On fait le bilan.  On se souvient de ce qui a fait notre été.  On jette un coup d'œil derrière, sans regrets puisqu'on avance en préparant  la suite de notre vie. 

Îles de Kamouraska

Pour réussir à faire le tour de toutes les îles de Kamouraska, il faut bien planifier sa sortie car la marée peut vous jouer un tour.  Si vous ignorer le fait qu'un estran gigantesque s'étale rapidement, vous pouvez vous retrouver les pieds dans la boue pour plusieurs heures à attendre le montant.  On dispose d'environ six heures pour réaliser le parcours ce qui est suffisant par temps calme et bon courant.  Au large de la dernière île billottent des petits bélugas et si vous êtes observateurs, vous pourrez découvrir sur les rochers quelques petits pingouins qui nichent près des guillemots.

Instabilité

Notre séjour dans le bas du fleuve a été marqué par l'incroyable présence des facteurs météorologiques mouvants: un vent d'est qui s'est imposé et qui provoquait des fins de journée dramatiques avec des air de fin du monde.  Les systèmes se développaient tellement vite qu'on aurait pu croire qu'on serait avalé par les bancs de brumes.  J'avoue que ça faisait peur.

Finalement

 Après deux jours d'avertissement météo, les vents sont finalement venus mais étonnement pas dans la direction annoncée.  Bien à l'abri dans le «channel», nous avons tout de même dû utiliser l'huile de coude en fin de parcours en atteignant le bout de l'île Philip Edward.

On était très heureux d'apercevoir ce petit panneau qui indique l'entrée de la rivière Chicanising très bien camouflée par les multiples rochers.

Rêve

J'aimerais bien habiter ce genre de petit tugboat complètement rénové et vraiment magnifique croisé dans le canal alors que nous retournons vers le Parc de Killarney.  Les deux américains à bord nous saluent gentiment et nous demandent où nous allons?

P'tite île

Pas facile de trouver un endroit plat pour poser la tente.  Une petite île nous offre le gîte pour la nuit.  Le temps est encore lourd, il fait chaud!

Collins Inlet

Nous avons passé sept heures sur l'eau dont trois sous un rideau de pluie spectaculaire pour finalement contourner le bout de l'île à travers south et north rock et atteindre Collins Inlet.  Autrefois, village bâti autour d'un moulin à scie, il n'y subsiste aujourd'hui que quelques chalets et ces piliers fantomatiques qui composaient un énorme quai.

Accalmie

C'est un matin immobile.  L'humidité de l'air réduit la visibilité à quelques mètres.  Nous pourrons pagayer une bonne distance avant les gros vents prévus par la radio météo.

Pour passer le temps

N. grand amateur de roches et de compositions naturelles, est très gâté par les alentours de notre campement.

C'est l'aventure!

Première journée dans le vent et les vagues, certains passages aux large des Foxes Islands nous donnent un peu la frousse et nous oblige à nous enfoncer dans les baies et à longer le bord de l'île plus protégée.   À la fin de la journée, le vent est tombé, il fait très chaud et notre premier camp nous ravi.

Biche

Témoin silencieux et discret de notre départ.

Après avoir pris le temps de charger nos kayaks de tout l'équipement nécessaire à notre autonomie, nous nous engageons sur la petite rivière Chikanising qui nous amènera dans le lac Huron face à Philip Edward Island dont nous souhaitons faire la circumnavigation.

Préparatifs

À Chikanising Creek, c'est le va et viens continuel entre ceux qui reviennent épuisés après plusieurs jours d'expédition et ceux qui partent anxieux et excités de vivre l'aventure.  Quantité d'équipements, de nourritures et de sentiments s'y mélangent dans un heureux brouhaha. 

Le renard

Il semblait très curieux de savoir qui j'étais.  Il m'a laissé tout mon temps afin que je puisse garder de lui un très bon souvenir.

Haïku

Évolution

La vie qui évolue.  Les choses qui changent, les êtres qui se transforment...

Pour le plaisir

Photo prise pendant la pause dîner.  N saute de roche en roche, un appareil à la main.

Snug Harbour

 Au départ, l'endroit ne paie pas de mine mais, une fois sorti du port de Snug Harbour, le décor se transforme rapidement alors que l'on côtoie Franklin Island pour prendre l'aspect des paysages typiques peints par les peintres du groupe des sept.

Pictogrammes rupestres

 Les pictogrammes sont de façon surprenante très accessibles par la voie des eaux et pas du tout protégés.  J’étais persuadée que je ne verrais que quelques petites marques rouges à peine visibles et bien j’ai été étonnée par le fait qu’il y en a plus de deux cents répertoriés. On trouve peu de documentation sur ces œuvres rupestres. J’ai cherché des publications afin d’en apprendre davantage sur leurs significations ainsi que leur intérêt historique, à mon grand étonnement, le parc n’en offre aucune.

Bon Écho

Après quelques jours passés sur le Saguenay à servir de repas aux mouches noires affamées, aux frappes à bord agressifs et aux maringouins sanguinaires.  Après s’être fait une bonne frousse vent de dos et grosses vagues assortis, nous avons mis le cap vers l’Ontario, direction la Baie Georgienne.  Premier arrêt, Bon Écho.

Ce parc provincial, situé au nord de Napanee, le plus grand de l’est Ontario,  se distingue particulièrement par la présence du rocher Mazinaw qui se dresse à plus de cent mètres au dessus du lac du même nom.  Surnommé le Gibraltar du Canada, cette falaise d’un kilomètre et demie fut témoin des lointaines rencontres d’Algonquins qui marquèrent sa surface de magnifiques pictogrammes ocre-rouge représentant des animaux, des êtres humains ou mythiques.